En vingt ans, le Festival de Fès des musiques sacrées du monde, au Maroc, est devenu un événement reconnu permettant d'attirer des chanteurs et des musiciens de la région et d’au-delà. Le Festival a fait l'objet de la présente étude, commandée par Med Culture, consistant à analyser les impacts économiques et sociaux de cette activité culturelle ainsi que sa valeur symbolique à une époque où la culture attire de plus en plus d’attention (et de contestations) au sein des programmes de développement consacrés aux pays partenaires de l'Union européenne dans le sud de la Méditerranée. L'objectif de l’étude était de comprendre dans quelle mesure le Festival contribue à la création d'emplois et génère des retours sur investissement, et d'évaluer ses avantages sur l'image de marque de la ville et sur celle du pays en général.

La présente étude a été rédigée par la chercheuse marocaine Naima LAHBIL Tagmouati, Docteur en économie et universitaire depuis 25 ans. Depuis 1990, elle travaille comme consultante/chercheuse pour des organisations internationales telles que l'UNESCO, l'Union européenne, ONU Femmes ou le FNUAP (Fonds des Nations unies pour la population) et a accumulé une importante expérience de terrain dans divers domaines tels que la culture et le patrimoine culturel ou l’habitat insalubre dans les bidonvilles. Elle a dirigé plusieurs festivals, dont le Festival de Fès des musiques sacrées du monde.

La présente étude a été réalisée avec l'aide de l'Union européenne. Le contenu de l'étude, publié dans la rubrique « études thématiques », relève de la seule responsabilité de l'Unité d’assistance technique de Med Culture et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l'Union européenne.